Discrimination se porte bien en France: la sordide affaire des 4 d\'ADP

Publié le par AECAL


A l'occasion de nouvelles affaires de racisme anti-noir dont celle concernant Jean-Marie Anany licencié par la CRAMIF de Paris 19e il est bon de rappeler les précédentes affaires où certains mécanismes de collaboration avec les bourreaux ont entravé la manifestation de la vérité. 

Ci-dessous le point sur la lutte victorieuse conduite par les 4 Contre ADP.

Prenons en de la graine afin d'éviter les mêmes pièges...

Joss Rovélas

 

 


La Discrimination se porte bien
En France grâce aux
Acteurs chargés de la combattre
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Faites circuler, allez voir les témoignages en vidéo : 4Contre ADP Dailymotion
 
Une affaire inouïe, mais aussi exemplaire!
La société Aéroports de Paris est poursuivie par quatre de ses salariés devant les juridictions sociales (prud’hommes) suivant entre autres, le chef de discrimination raciste. Le fond de l’affaire sera à nouveau examiné le 20 novembre 2009.
 
Le 7 juillet 2007, ADP a été condamnée à réintégrer les 4 salariés qu’elle avait «licenciés pour avoir dénoncé une discrimination». On a le droit de l’écrire puisque ça figure dans le dispositif de l’arrêt du 7.07.2007, rendu «AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS»!
 
Le 9 janvier 2008, ADP a été condamnée par le Juge de l’Exécution (JEX) du TGI de Paris, pour inexécution parfaite de l’arrêt précité. En liquidant l’astreinte, le JEX a tenu à faire observer à ses dirigeants qui s’étaient rendus coupables de délation auprès de l’UNEDIC, qu’il n’appartient pas à l’employeur de se mêler des demandes qui pourraient être faites par le service d’allocation chômage aux allocataires. On a le droit de l’écrire puisque ça figure dans les motifs du jugement du 9.01.2008, rendu «AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS» !
 
Le 5 février 2008, ADP a été condamnée à verser des dommages et intérêts pour «licenciement sans cause réelle et sérieuse», et manquements à la procédure du droit de retrait. On a le droit de l’écrire puisque ça figure dans le dispositif du jugement du 5.02.2008, rendu «AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS»!
 
Le 9 septembre 2008, ADP a de nouveau été condamnée en référé à reclasser 2 des 4 salariés qu’elle avait mal réintégrés. Ayant fait appel, la société s’est désistée le 17 décembre devant la Cour d’appel de Paris. On a le droit de l’écrire puisque ça figure dans le dispositif de l’ordonnance du 9.09.2008, rendu « AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS »!
 
Le 27 janvier 2009, le pourvoi d’ADP en cassation contre l’arrêt du 5 juillet 2007 a été rejeté, ce qui confirme au niveau suprême que les 4 salariés avaient bel et bien été licenciés pour avoir dénoncé une « discrimination raciale » et pour avoir agi en justice sur ce fondement. On a le droit de l’écrire puisque ça figure dans les motifs et le dispositif de l’arrêt du 5.02.2008, rendu «AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS»!
 
TOUT CA AU MOINS ON PEUT l’ÉCRIRE, CAR N’EN DÉPLAISE AUX MANIPULATEURS C’EST AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS, QUE LES JUGES SE PRONONCENT DE MANIÈRE PUBLIQUE! PUISQUE LA MÉTHODE CHOISIE EST l’INTIMIDATION ET LA MOBILISATION DE MOYENS DÉMESURÉS EN VUE D’USER LES VICTIMES MORALEMENT ET FINANCIÈREMENT, PENDANT QUE MEDIAS, JOURNALISTES, ASSOCIATIONS DES DROITS DE L’HOMME, INTELLECTUELS, ORGANISMES DE LUTTE, TAISENT L’UNE DES AFFAIRES LES PLUS ODIEUSES DE DISCRIMITION RACIALE QUE LA FRANCE AIT EU À CONNAÎTRE.
 
Thierry Badjeck, métis camerounais par sa mère et français par son père, a bénéficié du soutien et du témoignage de ses trois collègues, Pascale, Didier et Thierry, et de l’appui d’un syndicaliste, Gabriel Doumesche. Tous cinq ont subi les représailles du système et des réseaux qui ne tolèrent pas que les vraies discriminations, celles pratiquées par le management des grandes entreprises soient portées à la connaissance du public. C’est la première fois en France que des témoins, non concernés, épousent la cause de la victime au point de se faire licencier après 15, 19 et 18 d’ancienneté, en dénonçant les faits. Ni l’inspection du travail, ni la médecine du travail, ni la Halde, ni les syndicats ne les ont soutenus. Au contraire, il apparaît qu’ils ont rencontré autant d’obstacles auprès de ces acteurs chargés de les défendre que de la part de leur employeur et même de leurs avocats plus soucieux de les mettre sur la paille que de leurs intérêts! Au contraire rien n’a manqué pour les intimider. Le site des 4 Contre ADP a du fermer pour cause de plainte pénale d’ADP contre X pour diffamation. M. Joan Okili, Un membre du CS4 qui a pourtant compté près de 300 sympathisants, risque d’être mis en examen le 19 mars dans ce cadre.
 
Pendant ce temps, du côté de la plainte contre X des 4 pour vol avec effraction de leurs effets personnels et pour l’effacement de leurs données informatiques personnelles, aucun des plaignants n’a été entendu par le juge qui ne répond à aucune demande d’acte de leur part. Une caution de 4000 euro sans rapport avec leur situation au chômage leur avait été réclamée. Lors de ces effractions un ticket de spectacle de l’humoriste Dieudonné a introduit parmi les effets personnels de M. Badjeck selon l’inventaire d’huissier dressé par ADP. Ledit ticket avait disparu lors de la remise contradictoire en présence des parties. Devant la justice Thierry Badjeck est présenté par ADP comme raciste et le ticket de Dieudonné devait servir de preuve à cela. L’affaire est en cours d’instruction.
 
LE PEUPLE FRANÇAIS RÉGULIÈREMENT TAXÉ DE XÉNOPHOBIE EST EN DROIT DE SAVOIR OÙ VONT LES SOMMES FARAMINEUSES DEBOURSÉES CHAQUE ANNÉE AU TITRE DE LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATION RACIALES SI ELLES N’AIDENT PAS CEUX DE SES CITOYENS QUI SE COMPORTENT DE MANIERE EXEMPLAIRE.
 
Pascale, Didier, Thierry et Gabriel sont la fierté des citoyens au-delà des discours. Les médias qui entretiennent le tabou du racisme en France avec des fausses histoires et de faux débats se montrent ici peu friands d’une histoire qui ne reconduit pas les positions compassionnelles où le noir joue la victime et le blanc celui qui vole au secours. Pascale, Didier, Thierry et Gabriel ont défendu les droits d’une exigence juridique, un orgueil insupportable à leurs yeux. Ils censurent cette affaire que vous ferez connaître en la partageant avec votre entourage.

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